jeudi 31 octobre 2019

SEIGNEUR, APPRENDS-NOUS A BIEN COMPTER NOS JOURS

GUIDE DU PREDICATEUR
Dimanche 03-11-2019
Thème : SEIGNEUR, APPRENDS-NOUS A BIEN COMPTER NOS JOURS

Textes: Genèse 47:7 et Hébreux 11:13-16


I – INTRODUCTION

II - DEVELOPPEMENT

A – Comprenons le Thème :

Seigneur : Il désigne le Maître, le propriétaire, celui qui a le pouvoir, celui qui connaît. Dans ce contexte, c’est Dieu, c’est son fils Jésus-Christ.
Apprends nous
: c’est enseignes nous, fais nous connaître ou fais nous savoir
Bien compter : Compter c’est dénombrer, déchiffrer, connaître le nombre. Mais bien compter ici nous amène à une notion de repère. Ce repère se trouve dans le Psaume 90 verset 10 à 12 par rapport à l’expérience de vie de chaque chrétien.
Nos jours : Il s’agit ici du temps à passer sur la terre des vivants.

Une reformulation du thème pourrait être : «  Dieu, apprends-nous à connaître notre âge pour nous préparer à ta venue (notre mort) ».


B – Observation des Textes

 Le premier texte (Genèse 47:7-10) dit Joseph fit venir son père Jacob qu’il présenta au pharaon. Jacob bénit Pharaon ; celui-ci lui demanda son âge. Il répondit 130ans, âge qu’il jugea peu et mauvais au regard des âges de ses pères. Jacob bénit de nouveau Pharaon et prit congé de lui.
Le deuxième texte (Hébreux 11:13-16) dit que c’est dans la foi qu’ils (Abraham et Sara..) sont tous morts sans avoir obtenu les choses promises ; mais ils les ont vu et salué de loin, reconnaissant qu’ils étaient étrangers et voyageurs sur terre.
Ceux qui se reconnaissent donc étrangers et voyageurs sur la terre cherchent donc une patrie. Donc s’ils rêvaient d’où ils étaient sortis, ils auraient le temps d’y retourner.
Mais maintenant ils en désirent une meilleure, c'est-à-dire une céleste. C'est pourquoi Dieu n'a pas honte d'être appelé leur Dieu, car il leur a préparé une cité.

C- Interprétation

 Il est nécessaire et indispensable que tout chrétien cherche à savoir son espérance de vie Ps.90:10-12. L’avantage d’une telle chose prédispose à la sagesse. Cette sagesse s’applique dans la crainte de Dieu et l’observance de ses lois, bref, à connaître la volonté de Dieu et aller à sa rencontre. Si la mort ne doit plus être une surprise pour tout bon chrétien mais un passage obligé vers Dieu, cet exercice a l’avantage de préparer le chrétien psychologiquement, matériellement et spirituellement. C’est d’ailleurs pour cela que Jacob père de Joseph (Genèse 47:7-10) ne s’était pas plaint de ses 130ans et des difficultés qu’il avait vécues car il rêvait de la cité céleste et non d’où il était venu. Ce faisant Dieu justifie toujours les croyants comme Abraham, Sara, Isaac et Jacob et n’a pas honte d’être appelé leur Dieu (Hébreux 11:13-16). En bon chrétien nous devons désirer ardemment la cité céleste dans notre pèlerinage sur terre que de nous fier aux difficultés, souffrances que nous devrons vivre dans ce cheminement (1Pierre 4:1-2). Au total n’oublions jamais qu’il y a toujours un terme à tout. Notre pèlerinage sur terre a également une fin. Elle est sanctionnée par la mort. Mais ce qui est important que nous devons retenir dans notre chrétienté c’est la préparation pour anéantir l’effet de la mort.

D – Application

·         Il faut vivre chaque jour comme le dernier.
·         Faire son bilan à chaque instant et rectifier sa façon de vivre afin d’être agréable à Dieu.
·         L’enfant qui naît à cet instant est déjà très grand pour mourir. Ne comptons donc pas sur l’expérience de vie mais visons le ciel où Christ nous a préparé une demeure, Jean 14:1-6.


III – CONCLUSION


=> à vous de développer..

D’après guide du Prédicateur 2019.
Saint Siège Porto-Novo
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vendredi 4 octobre 2019

Une église révélée

Une église révélée

«Lumière sur le Christianisme Céleste», ouvrage publié à Porto-Novo au Bénin (ex-Dahomey), demeure encore le seul manuel qui explique clairement l’origine et la naissance du Christianisme Céleste. Dans un document publié par le diocèse du Nigeria, intitulé «La Constitution», les lignes essentielles en ont été reprises et complétées par d’autres récits tout aussi éclairants.


 
            Le Christianisme Céleste est une Eglise révélée. Elle ne descend d’aucune autre religion ou secte. «Il a plu à Dieu, devant les multitudes de religions plus ou moins sectaires introduites sur le sol africain de donner cette Eglise primitive...Epouse de JESUS-CHRIST» (Cf. Lumière sur le C.C.). Qu’on ne s’y méprenne point en disant : «Peut-on trouver de bonnes choses au Dahomey ?» L’Apôtre St. Paul nous avait prévenu : «Que nul ne s’abuse lui-même; si quelqu’un parmi vous pense être sage selon ce siècle, qu’il devienne fou, afin de devenir sage. Car la sagesse de ce monde est une folie devant Dieu.» (1Cor.3:18-19).

 
Une fois encore, Dieu a confondu la sagesse des hommes. Lui qui jadis avait fait venir au monde son Fils Unique notre Sauveur JESUS-CHRIST au sein de la famille d’un pauvre charpentier, a choisi, dans un petit pays d’un continent pauvre, le fils d’un menuisier-charpentier pour lui confier une mission. Celle de fonder une Eglise sans tâche ni ride, teintée du sang des martyrs : l’Eglise de JESUS-CHRIST, La dernière barque qui sanctifiera le monde.


Annoncer au monde l’Amour du Dieu Tout Puissant
 
            Le nom même de cette Eglise a été donné sur révélation et signifie que les membres de cette Assemblée devront adorer DIEU comme le font les anges dans les cieux. D’où la première mission dévolue à cette Eglise : l’Adoration. Le Chrétien céleste doit rendre à DIEU le culte qui lui est dû avec vénération et beaucoup d’humilité. Les prières, lors des cultes, se font souvent à genoux et prosterné. Il est conseillé aux fidèles de cette Assemblée de prier sept fois par jour.

             L’enseignement prodigué est fondé sur la Sainte Bible. Les prédicateurs du Dimanche basent leurs sermons sur deux lectures bibliques, dont l’une est tirée de l’Ancien Testament et l’autre du Nouveau Testament, car, «l’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute Parole de DIEU» (Luc 4:4).

 Le Chrétien Céleste ne doit adorer que DIEU, et Dieu seul, il doit donc rejeter toute idolâtrie. Il doit aimer son prochain comme lui même, en s’éloignant du mal. Les fidèles s’appellent «frères» ou «soeurs», nous rappelant ainsi qu’il n’y a parmi nous, ni Juif, ni Grec, ni blanc, ni noir, ni pauvre, ni riche. Nous sommes tous des frères et sœurs en JESUS-CHRIST, notre Seul Rédempteur.

 Le Chrétien Céleste ne doit pas :

      -          manger de la viande de porc (Lév.11:7, Esaïe 66:17)

-          boire des boissons alcoolisées ou enivrantes (Luc 1:15, Nomb.6:1-4))

-          fumer ou priser du tabac, consommer les drogues, des excitants,

-          s’habiller en rouge (Esaïe 63,1:6) ou en noir (Esaïe 61:3), sauf pour des raisons professionnelles,

 
Il doit respecter et mettre en pratique les lois et recommandations de l’Eternel qui se trouvent dans le livre d’Exode 20:1-17.
 
Conscient du fait que l’Eglise est unique, avec comme Chef JESUS-CHRIST, et qu’en son sein, il y a plusieurs ministères, le Christianisme Céleste enseigne le respect de toutes les autres congrégations religieuses, surtout celles se réclamant du CHRIST.
 
Cette Eglise est basée sur la révélation. L’esprit Saint s’y manifeste dans sa plénitude, en opérant des miracles, des prodiges et des guérisons. L’Eternel se révèle à ses enfants en descendant son Esprit Saint, selon cette prophétie de Joël 2:28-29 : «Après cela, je répandrai mon Esprit sur toute chair; vos fils et vos filles prophétiseront, vos vieillards auront des songes, et vos jeunes gens des visions. Même sur les serviteurs et sur les servantes, dans ces jours-là, je répandrai mon Esprit.»

 
Le Prophète Pasteur Fondateur OSCHOFFA

 Dans la naissance même de l’enfant Samuel Biléou qui deviendra le Prophète Pasteur et Fondateur de l’Eglise du Christianisme Céleste, il y a beaucoup d’analogies avec la naissance du Prophète Samuel de l’Ancien Testament (1Sam.1:9:20). Cependant, ici c’est le père, Joseph OSCHOFFA et non la mère, qui fit le vœu à l’Eternel de lui consacrer son fils s’il lui en accordait un qui survive. Le Père Joseph, un protestant très éprouvé dans sa foi par la perte à bas âge de tous les enfants qui lui naissaient, ne s’était pas éloigné de Dieu. Il ne lui était restée en vie qu’une fille, nommée Elisabeth. Lorsque l’Eternel lui accorda enfin un héritier, il tint sa promesse. Il l’appela Samuel Biléou. Le prénom Yoruba Biléou signifie: s’il te plaît de rester ici bas reste. Sinon, retourne au Seigneur. Moi je t’avais consacré à l’Eternel avant même ta naissance. Il confia son éducation aux religieux. Après les études primaires dans des conditions très difficiles, il devint menuisier dans l’atelier de son père, puis trompettiste et commerçant de bois d’ébène en Novembre 1946. Il survécu, et a oint de grands devanciers qui perpétuent l’œuvre, à l’instar du Prophète Samuel qui oignit de grands rois (Saül.:-1Sam.10, David: 1Sam.16).

  
La traversée du «désert»

C’était au cours de l’une de ses recherches de bois qu’il reçut la révélation de l’Eglise.

Son odyssée dans la forêt est comparable au désert. Cela nous rappelle Jean -Baptiste qui se nourrissait de miel sauvage et de sauterelles (Mat.3:4-6), et aussi  Moïse abandonné sur le bord du fleuve Jourdain au milieu des roseaux et plus tard sa traversée du désert vers la montagne de Dieu. (Exode 2).

Ce passage par le «pays de la mort des grands missionnaires» de Dieu qui y reçoivent des pouvoirs surnaturels (force, puissance, dons de miracles et de prodiges) paraît comme une condition sine qua non dans dans toute transmission de pouvoirs. La chair meurt plus ou moins, pour permettre une renaissance spirituelle. Il s’opère alors une sanctification et une purification, socles des pouvoirs à recevoir.

Le Prophète Pasteur Samuel affirma lui-même qu’il était transformé, et qu’il y avait une puissance qui émanait de lui (Cf. Lumière...). Le signe cosmique manifesté par une éclipse totale du Soleil, marque la sur-mesure de la puissance qui est descendue. L’Eternel Lui-même n’est-il pas incommensurable ? Le prophète Michée  nous dit ceci (Michée 1:3-4) : «Car voici, l’Eternel sort de sa demeure, il descend, il marche sur les hauteurs de la terre. Sous lui les montagnes se fondent, les vallées s’entrouvrent, ...», à cause des péchés des hommes, des images taillées, des idoles.

A sa sortie de la forêt Samuel OSCHOFFA fut traité de fou, mais «chose curieuse» qui ressuscite les morts. Un mourant nommé «Kouliho» fut le premier sur qui le miracle s’était produit à Agongué. Ensuite ce fut le tour de son neveu Mawugnon Emmanuel, fils de sa grande sœur Elisabeth. Ce dernier était mourant malgré les charlatans et autres guérisseurs qui avaient élu domicile chez sa grande-sœur. Il fût guéri et est devenu  le premier Visionnaire de l’Eglise. Beaucoup d’autres miracles s’étaient produits encore, par imposition de mains au nom de JESUS-CHRIST (Cf. Lumière ..ou Constitution).

 
La Révélation de l’Eglise

 C’était pendant une prière, un jour où les fidèles de l’Eglise des chérubins fêtaient la Saint-Michel, le lundi 29 Septembre 1947,  le Fondateur eut la vision qui l’investit d’une grande mission :

«Au cours de la prière je vis devant moi une grande clarté, pareille à un phare d’auto. Je fus ébloui, mais continuai de regarder. Derrière cette grande clarté qui diminuait d’intensité, je vis semblable à un être humain, un être resplendissant dont les yeux pointus scintillaient et dont les pieds ne se reposant pas sur le sol brillaient d’un éclat particulier.

J’eus peur et tremblai de tout mon être. Mais l’homme me dit : «n’aie pas peur, le Seigneur de toute la création veut te charger d’une mission. De tout temps, les hommes m’adoraient, mais tous n’entrent pas dans mon royaume, car dans les épreuves (maladie, inquiétudes, troubles, difficultés de toutes sortes..) ils recouraient aux oeuvres sataniques (idoles, magie, gris-gris, charlatans, devins..) et quand ils mouraient, je ne les recevais plus car ils avaient bu aussi bien dans la coupe de Dieu Tout-Puissant que dans celle de Satan. Cela fait pitié, mais pour éviter dorénavant pareil sort à mes adorateurs, je te charge, toi Samuel OSCHOFFA de fonder une religion dont les membres n’adoreront que Dieu.

Le monde ne croira pas que le Seigneur s’est révélé à toi mais je serai avec toi et mes anges aussi et j’accompagnerai tes oeuvres de prodiges, de signes, de miracles afin qu’il croit; oh fils d’homme, sois confiant, ne crains rien, sache que nous sommes dans les derniers jours. Cette Eglise sera la dernière barque pour amener les hommes au salut. Car je reviens bientôt».

 
La consécration

De son récit, on a aussi cet extrait :

«Quand j’ouvris les yeux, Madame ZEVOUNOU Marie (l’une de ceux avec qui il priait) était stupéfaite. Elle aussi, au cours de notre prière avait eu une vision terrifiante. «J’ai vu, disait-elle, un gros bois en forme d’une croix. Sur cette croix, je vis un homme qui portait une couronne d’épines; de ses mains et pieds ainsi que de son côté gauche suintait du sang. Et chose étrange encore, il descendit du bois, te prit par la main et te conduisit dans une belle et splendide chambre que je ne pus décrire, te revêtit d’une robe blanche parsemée d’étoiles scintillantes. Tes yeux brillaient tellement qu’on dirait le soleil au Zénith. Mais quand j’ouvris les yeux, je te vois encore ici, à la même place. Pourquoi cela

Nous étions tous étonnés de nos visions respectives. Nous nous séparâmes sans mot dire, muets et sans aucune réaction. Mais la nuit, je ne puis fermer l’œil. Les anges descendaient chez moi, me dictaient des ordres, me révélaient des choses que j’écrivais.»

 ð La puissance qui s’était manifestée va donc s’exercer contre les forces maléfiques mises en oeuvre par la «sorcellerie», de même qu’elle opère des miracles et des prodiges : des morts sont ressuscités, la mer s’était retirée de la ville de Grand-Popo sinistrée, de nombreux malades sont guéris etc...

Dans un milieu africain où une très grande importance est accordée à la maladie dite «non-naturelle»  c’est-à-dire causée par les forces maléfiques, en particulier la sorcellerie, la tendance a voulu rendre «africaine» cette Eglise. Une étiquette qui s’appuie sur certaines pratiques encore courantes, et qui frisent plus ou moins les cérémonies du «monde». Cependant, dans la vision inaugurale, il a été bien dit que cette Eglise est la dernière barque pour amener les hommes au salut. Sa vocation est, pour ainsi dire, universelle, et non africaine.

 S’il est vrai que cette Eglise est puissante et qu’elle protège ses membres contre toute puissance ténébreuse, ou tout danger, sa mission principale demeure l’évangélisation des peuples et des nations en vue de les ramener à CHRIST, qui seul, détient la clé du Royaume des cieux.

De même, après les premières grâces reçues, le chrétien céleste doit opérer en lui-même une réelle transformation en s’éloignant du péché , en ayant une crainte véritable de Dieu. L’acquisition des fruits du Saint-Esprit cités dans Galates 5:22, à savoir : «l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance;» lui permettra de bénéficier d’autres grâces plus excellentes selon la promesse de l’Eternel faite dans le livre de Deut. 28:1-14.                    

Jean-Luc DEGNIDE
France - ECC  Journal Méditations N°6/1995 - Web/2002
lien : http://king0.chez-alice.fr/ecc/egliserevelee.htm
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